19 sept.Féérie...Tu ne pouvais jamais dormir sans que j'invente pour ton plaisirDes histoires de magiciens qui font tout avec rienEt j'inventais, pour que tu dormes, dans la chambre, les soirs de pluieDes crocodiles en haut-de-forme et des grenouilles en queue-de-pieEt des fées à n'en plus finir, et des fées à n'en plus finir...Il y avait la fée aux yeux mauves que l'on regarde et qui se sauveEt la fée des vents de la nuit que l'on appelle mais qui s'enfuitEt puis la fée dans la lagune qui s'amuse à couper la luneEn milliers de petits morceaux, et qui les fait danser sur l'eau...Et quant à la fée Carabosse, elle t'emportait dans son carrosseEt tu fouettais les cent chevaux jusqu'à la mer au grand galopC'est alors que tu t'endormais, moi, doucement je m'en allaisBercer mon cœur de ton sourire plein de rêves et de souvenirsEt de fées à n'en plus finir, et de fées à n'en plus finir...Puis, un jour tu as dû grandir, toutes les fées ont dû partirAvec elles les magiciens qui font tout avec rienMais depuis, pour que je m'endorme dans la chambre, les soirs de pluieQuand les nuits sont trop monotones, je repense à nos jours enfuisEt les fées à n'en plus finir se rappellent à mon souvenir...Il y avait la fée aux yeux mauves que l'on regarde et qui se sauveEt la fée des vents de la nuit que l'on appelle, mais qui s'enfuitEt puis la fée dans la lagune qui s'amuse à couper la luneEn milliers de petits morceaux, et qui les fait danser sur l'eau...Et quant à la fée Carabosse, elle est partie dans son carrosseElle a fouetté les cent chevaux jusqu'à la mer au grand galopLes enfants, c'est fait pour grandir, pour s'en aller vers l'avenirEn laissant derrière eux des rires plein de rêves et de souvenirsEt des fées à n'en plus finir, et des fées à n'en plus finir...Yves Duteil - "Les fées"
Tu ne pouvais jamais dormir sans que j'invente pour ton plaisirDes histoires de magiciens qui font tout avec rienEt j'inventais, pour que tu dormes, dans la chambre, les soirs de pluieDes crocodiles en haut-de-forme et des grenouilles en queue-de-pieEt des fées à n'en plus finir, et des fées à n'en plus finir...Il y avait la fée aux yeux mauves que l'on regarde et qui se sauveEt la fée des vents de la nuit que l'on appelle mais qui s'enfuitEt puis la fée dans la lagune qui s'amuse à couper la luneEn milliers de petits morceaux, et qui les fait danser sur l'eau...Et quant à la fée Carabosse, elle t'emportait dans son carrosseEt tu fouettais les cent chevaux jusqu'à la mer au grand galopC'est alors que tu t'endormais, moi, doucement je m'en allaisBercer mon cœur de ton sourire plein de rêves et de souvenirsEt de fées à n'en plus finir, et de fées à n'en plus finir...Puis, un jour tu as dû grandir, toutes les fées ont dû partirAvec elles les magiciens qui font tout avec rienMais depuis, pour que je m'endorme dans la chambre, les soirs de pluieQuand les nuits sont trop monotones, je repense à nos jours enfuisEt les fées à n'en plus finir se rappellent à mon souvenir...Il y avait la fée aux yeux mauves que l'on regarde et qui se sauveEt la fée des vents de la nuit que l'on appelle, mais qui s'enfuitEt puis la fée dans la lagune qui s'amuse à couper la luneEn milliers de petits morceaux, et qui les fait danser sur l'eau...Et quant à la fée Carabosse, elle est partie dans son carrosseElle a fouetté les cent chevaux jusqu'à la mer au grand galopLes enfants, c'est fait pour grandir, pour s'en aller vers l'avenirEn laissant derrière eux des rires plein de rêves et de souvenirsEt des fées à n'en plus finir, et des fées à n'en plus finir...Yves Duteil - "Les fées"
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